La nouvelle secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Emmanuelle Wargon a répondu, dimanche, au coup de gueule d'une automobiliste bretonne contre la hausse du prix des carburants. Publiée samedi, la vidéo de Jacline Mouraud a été vue près de cinq millions de fois sur les réseaux sociaux. En cinq minutes, cette automobiliste dénonçait une "traque des conducteurs", et, interpellant Emmanuel Macron, fustigeait aussi l'augmentation du nombre de radars ou les futurs péages à l'entrée des grandes villes.
"Il n'y a aucun complot du gouvernement contre la voiture", a affirmé Emmanuelle Wargon sur Twitter dans une vidéo filmée en selfie, sur le même modèle que celle du "coup de gueule". Publiée dimanche, la réponse de la secrétaire d'État a été retweetée plus de 450 fois.
Il n'y a aucun complot du gouvernement contre la voiture !
— Emmanuelle Wargon (@EmmWargon) 4 novembre 2018
Je réponds à Jacline Mouraud et au coup de gueule de certains automobilistes en vidéo : pic.twitter.com/sAkCFWgerY
Une augmentation "pour aller vers une meilleure transition énergétique". "Nous savons très bien que la voiture est un mode de transport indispensable, en particulier dès qu'on sort des villes", poursuit Emmanuelle Wargon, qui défend le plan gouvernemental : "Nous voulons plus de sécurité, moins de pollution, moins de changement climatique". "Nous augmentons progressivement les taxes sur l'essence et sur le diesel pour aller vers une meilleure transition énergétique et climatique", assure la ministre. "Mais on parle de 4 centimes par litre d'essence, de 7 centimes par litre de diesel. Tout le reste c'est l'augmentation du prix des carburants".
"Pas le choix". Sur BFMTV, Emmanuelle Wargon a estimé "normal" de réagir aux propos de Jacline Mouraud en utilisant le même canal d'expression : les réseaux sociaux. "Il est important d'être dans le débat là où il a lieu", a-t-elle affirmé. Samedi, le Premier ministre Édouard Philippe a dit comprendre "la grogne" des Français quant à la hausse des taxes sur le carburant. "C'est compliqué mais il n'y a pas le choix", a insisté le Premier ministre en marge d'un déplacement au Vietnam.