"L’expérience de la déportation, on a beaucoup dit qu’il n’y avait pas de solidarité, que les gens acceptaient dans des circonstances horribles de faire n’importe quoi. Mais la plupart des déportés avaient une camarade ou deux camarades avec lesquelles elles partageaient tout. Et je me disais : il leur reste ça ! Il leur reste cette solidarité, il leur reste quelque chose d’humain" : en 2007 sur Europe 1, à l'occasion de la publication de ses Mémoires, Simone Veil revenait sur son expérience traumatisante dans les camps d'extermination nazis. Pour en tirer une leçon d'optimisme.
"Je trouve que c’est tout de même un grand espoir quand on imagine ce que ça a été pour des gens de voir sous leurs yeux fusillée, détruite, entassée dans des fosses toute leur famille. Les gens conservaient du courage, conservaient de l’énergie. Je ne peux pas… je ne suis pas pessimiste", confiait-elle au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.