VIDEO - Nicolas Sarkozy crée la polémique en associant les mots "nègres" et "singes"

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Rémi Duchemin , modifié à

Invité jeudi soir de "Quotidien", l’ancien président de la République a déploré que le roman d’Agatha Christie "Les dix petits nègres" ait dû être renommé. Mais beaucoup ont condamné son parallèle entre le mot "nègres" et le mot "singes", utilisés plusieurs fois par Nicolas Sarkozy.

Il est loin, le temps où Nicolas Sarkozy, alors "omniprésident", créait quasiment une polémique par jour à grands coups d’interventions médiatiques fracassantes. Depuis sa défaite à la primaire de la droite en 2016, l’ancien président de la République est retiré des affaires, et ses apparitions sur les plateaux télé sont rarissimes. Jeudi soir, il a dérogé à son actuelle discrétion en accordant une longue interview à Quotidien pour promouvoir son dernier livre, Le temps des tempêtes. Et en une séquence, il a rappelé sa capacité à créer la controverse.

"On a peut-être le droit de dire 'singe' sans insulter personne". C’est quand il s’est lancé sur le thème d’"on ne peut plus rien dire" que Nicolas Sarkozy a, selon certains, dérapé. L’ex-président dénonce "cette volonté des élites qui se pincent le nez, qui sont comme les singes, qui n'écoutent personne", avant de s’interrompre. "On a le droit de dire singe ? Parce qu'on n'a plus le droit de dire les... On dit quoi maintenant 'les Dix Petits Soldats', maintenant, c'est ça ?", lance-t-il en référence au roman d'Agatha Christie Les Dix petits nègres, récemment rebaptisé Ils étaient dix. "Elle progresse, la société", a alors ironisé Nicolas Sarkozy, avant de conclure : "On a peut-être le droit de dire 'singe' sans insulter personne".

Nicolas Sarkozy a alors pu mesurer que sa parole restait scrutée par ses adversaires d’hier et d’aujourd’hui. Le leader écologiste Yannick Jadot, la députée LFI Danièle Obono ou encore Audrey Pulvar, ex-journaliste devenue adjointe à la maire de Paris, ont ainsi vertement réagi sur Twitter.

De nombreux anonymes ont également réagi. Certains pour dénoncer les propos de Nicolas Sarkozy. D'autres pour relever le peu de réactions qu'ont suscité ses propos sur le plateau.