Pour eux, la fermeture de la voie sur berges rive droite à Paris est la pire des initiatives. 168 maires de la banlieue parisienne, maires d'arrondissement, élus de Paris, des départements de la petite et de la grande couronne ont écrit une lettre ouverte à Anne Hidalgo pour lui signifier leur colère. Parmi eux, Rachida Dati, maire de Paris 7, Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret, Jean-François Copé, maire de Meaux, mais aussi les maires d'Asnières, de Boulogne-Billancourt, de Corbeil-Essonnes ou d'Aulnay-sous-Bois.
"L'aggravation des bouchons". Depuis la piétonnisation de la voie sur berges rive droite, ces élus déplorent les "conséquences dramatiques sur l'aggravation des bouchons pour la traversée de la capitale, sur le périphérique et, au-delà, les répercussions majeures en banlieue sur des axes de circulation essentiels (A4, A13, A86)". Dans cette lettre publiée par Le Figaro, ils dénoncent "l'indifférence" de la maire de Paris à l'égard "des habitants de la petite et de la grande couronne", obligés de se déplacer en voiture et qui sont "fatigués et en colère".
Un front commun avec Pécresse. Dans cette démarche, ces 168 élus ont annoncé leur intention de s'associer à la bataille juridique enclenchée par Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, qui a déposé un recours devant le tribunal administratif pour rouvrir à la circulation la voie sur berges rive droite.