Laurent Wauquiez, favori pour l'élection à la présidence des Républicains, a de nouveau opposé dimanche une fin de non-recevoir à ses concurrents Florence Portelli et Maël de Calan, qui lui réclament un débat télévisé, avançant son refus d'"un débat qui divise".
Pas ouvrir de "failles supplémentaires". "La presse n'a pas le monopole du débat en France. Ensuite, je suis favorable à un débat, mais je ne veux pas d'un débat qui divise car ma famille est en état de grande fragilité", a-t-il déclaré lors du "Grand Jury" RTL-LCI-Le Figaro. "J'ai trop vu les débats de la primaire, qui ont abouti au jeu des petites phrases. Moi, ma responsabilité, c'est ensuite de reconstruire donc je ne veux pas que des failles supplémentaires s'ouvrent au sein de ma famille", a ajouté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Débat ouvert. Donc, selon lui, oui à "un débat large, public, devant ceux qui votent" mais non à un débat "dans un petit studio, entre nous" en "tournant le dos à ceux qui vont voter". "Les journalistes sont conviés, vous pourrez filmer ça sans problème", a-t-il toutefois concédé. "Je ne veux pas qu'on retombe dans l'errance de ces débats qui divisent qu'on a eus lors de la primaire", a martelé Laurent Wauquiez.