Une semaine après la polémique, Laurent Wauquiez a décidé de renoncer aux avantages que lui procure le poste qu'il occupe au Conseil d'Etat et dont il est détaché. C'est ce qu'il a annoncé mercredi sur BFMTV.
Une "erreur" qui a pu "choquer". "J'ai décidé de mettre fin à tout avantage dont je pourrais bénéficier", a déclaré le candidat à la présidence des Républicains, qui a aussi reconnu "une erreur" qui a pu "choquer moralement" les Français. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes va donc demander la fin de son détachement et se mettre en disponibilité de la fonction publique. "Quand je fais ça, je vais bien au-delà de l'application de la loi. Je m'applique à moi-même une exigence que bien peu d'élus locaux aujourd'hui s'appliquent", a-t-il souligné.
"Total transparence". Au lendemain de l'article de Lyon Capitale qui rapportait que, en lien avec ce poste au Conseil d'Etat, il continuait à cumuler ses points retraite, il avait répliqué dans un post Facebook : "je ne suis pas dupe du calendrier de ce genre d'attaques en pleine période de reconstruction de l'opposition. (...) Mais je n'ai aucun problème à faire la totale transparence sur ma situation".
Un travail effectué deux mois. Lyon Capitale avait révélé que Laurent Wauquiez bénéficiait d'un cumul de points retraite depuis treize ans en lien avec un poste au Conseil d'Etat occupé deux mois en 2004. Comme le précisait le média lyonnais, "la loi Cahuzac de moralisation de la vie politique oblige les parlementaires et les ministres à se mettre en disponibilité, et non plus en détachement, de leurs postes de fonctionnaires". Cela ne s'applique donc pas à Laurent Wauquiez qui est président de région.