L'eurodéputé EELV Yannick Jadot a annoncé mercredi soir sur TF1 sa candidature à la présidentielle 2022. Il confirme également qu'il se soumettra à la primaire des Verts. Yannick Jadot avait déjà porté les couleurs de l'écologie en 2017, avant de rallier le candidat socialiste Benoît Hamon.
L'eurodéputé EELV Yannick Jadot a officialisé mercredi sa candidature à la présidentielle 2022 via la primaire écologiste, dans des entretiens à TF1 et à L'Obs. "Je veux mettre l'écologie au cœur du pouvoir" et "construire une équipe de France de l'écologie qui gagnera l'élection présidentielle", a-t-il déclaré au JT de 20 heures de TF1. Avant lui, le maire de Grenoble Eric Piolle et l'ex-numéro 2 des Verts, Sandrine Rousseau, avaient déjà annoncé leur candidature à la primaire d'Europe-Ecologie-les-Verts qui doit avoir lieu à la fin du mois de septembre.
"Je suis candidat à l'élection présidentielle parce que j'aime la France, sa diversité" et "que je veux la servir parce que face au dérèglement climatique, (...) face aux injustices sociales, on ne peut plus tergiverser", a déclaré cet ancien responsable de Greenpeace France, qui s'était effacé derrière le candidat PS Benoît Hamon à la présidentielle de 2017. Interrogé sur sa participation à la primaire des Verts, Yannick Jadot, 53 ans, a répondu : "bien sûr, j'ai toujours été fidèle et loyal à ma famille politique, c'est un mode de désignation transparent".
Une volonté de rassembler toute la gauche
Défenseur d'une écologie au-delà du clivage droite/gauche, le plus médiatique des candidats Verts, tête de liste d'EELV aux élections européennes de 2019, s'est attiré les critiques virulentes de la France insoumise (LFI) et a parfois jeté le trouble jusque dans son propre camp ces dernières années. Au printemps il a œuvré pour une possible candidature unique à gauche pour 2022 mais a fait face aux réticences notamment des Insoumis.
"Quand on voit à quel point le dérèglement climatique est le grand défi de notre société (...) c'est autour de ce projet que je veux rassembler toutes celles et ceux de gauche qui voient bien que la question de l'écologie est centrale. On va voir qui a envie de venir", a-t-il déclaré mercredi.