Emmanuel Macron a promis d'ici la fin du mois de janvier une décision sur Notre-Dame-des Landes. Mais quel que soit l'avenir du projet d'aéroport, la zone à défendre (ZAD) qui occupe le terrain depuis 2009 devra être évacuée, estime l'exécutif. "On sera obligé à un moment donné d'employer la force, mais il faut qu'elle soit la plus mesurée possible, la plus maîtrisée possible", a expliqué Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, invité mardi de la matinale d'Europe 1.
"Une France pacifiée". "Bien sûr, on réfléchit toujours sur la façon dont les choses doivent se passer. Je suis plutôt pour une France pacifiée que pour une France d'affrontement", explique le locataire de la place Beauvau. "Nous allons essayer de régler ce problème, qui est un problème qui dure depuis des années et des années, de la manière la plus pacifique possible. Je pense que d'autres ministres s'y emploient, Nicolas Hulot par exemple".
Renouer le dialogue. "Un certain nombre d'agriculteur qui, aujourd'hui, sont solidarisés avec les zadistes, peuvent avoir la volonté de retrouver ce qu'ils avaient avant. Il faut pouvoir discuter avec ces fractions qui, aujourd'hui, sont totalement contre le projet et le gouvernement", assure le le ministre.