Après le scandale lié au Mediator, deux autres médicaments seraient sur la sellette, selon lefigaro.fr. Il s'agirait de l'Actos et du Competact, du laboratoire Takeda, mis sur le marché en France en 2000. Ces deux médicaments figurent dans la liste des médicaments mis sous surveillance par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), en janvier.
D'après les informations du journal, ces antidiabétiques "font baisser la glycémie et l'hémoglobine glyquée, mais ne sont pas reconnus par les autorités sanitaires comme un antidiabétique stricto sensu et ils sont remboursés au taux maximal de la Sécurité sociale (65%)". Pour autant, précise Le Figaro, "L'Actos et le Competact sont accusés de favoriser la survenue de cancers de la vessie". 15 cas de cancers auraient été répertoriés en France, selon les informations du journal qui s'appuie sur la commission de pharmacovigilance. "Le 29 mars dernier, cette commission a même donné un avis de suspension immédiate. En vain", assure le journal qui précise que "seulement trois mois de prise du produit pourraient suffire pour développer la maladie".
Certains à l'Afssaps, affirme le quotidien, qualifient ces médicaments de "promoteurs de cancer" : il s'agit des partisans de leur suspension. D'autres préfèrent attendre avant de suspendre les médicaments. Quoi qu'il en soit, selon le journal, "les échanges sont houleux à l'Afssaps à propos de ces médicaments".