IVG : les mesures pour améliorer l'accès partout en France

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Mélanie Taravant et , modifié à
PLAN D’ACTION - La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé quelques mesures pour faciliter l’accès à l’IVG en France. 

Samedi, la loi Veil sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) fêtera ses 40 ans. La ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé vendredi son plan d’action pour améliorer l’accès à l’avortement.

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Un numéro vert pour une meilleure information. En 2011, près de 210.000 IVG sont pratiquées dans le pays. Parfois, le parcours est chaotique pour ces femmes qui font ce choix déjà difficile. Le gouvernement veut notamment créer un numéro vert pour mieux informer les femmes qui veulent avorter. C’est aussi une façon de lutter contre les anti-IVG qui sont très actifs sur le web, et qui proposent déjà de nombreux numéros d'appels pour dissuader d'avorter...

Manifestation pour l'IVG, 1280x640

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Un meilleur remboursement. Pour que l'argent ne soit pas un obstacle, le gouvernement veut que toute la procédure soit remboursée intégralement. Normalement, c’est déjà le cas. Mais dans la pratique, il y a encore des échographies payantes ou certaines consultations qui sont facturées. Le ministère va donc créer un forfait IVG avec une prise en charge de A à Z.

Les femmes auront le choix de leur traitement. La ministre de la Santé devrait permettre aux femmes de choisir entre IVG médicamenteuse ou hospitalisation. En 2004, un décret a permis aux femmes de recourir à l'IVG médicamenteuse dans le cadre de la médecine de ville (hors hôpital et cliniques). Depuis 2008, cette forme d'IVG est la plus fréquente. Elle représentait ainsi plus de la moitié (55%) des IVG en 2011.

Marisol Touraine a également proposé que les sages-femmes soient à l'avenir autorisées à réaliser des IVG médicamenteuses et les médecins des centres de santé des IVG instrumentales.