Seriez-vous prêt à donner votre corps pour la science ? L'Académie de médecine a lancé lundi un appel au don de cerveaux post-mortem pour faciliter les travaux de recherches sur les maladie dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson, indique le Huffington Post. Les techniques d'imagerie ne permettent en effet pas encore de remplacer "l'autopsie médicale". Or, en 2011, seuls 0,11% des décès ont été suivis d'une autopsie. Autre obstacle : les lois de bioéthiques prévoient désormais l'obligation d'un consentement du donneur ou de ses proches pour un prélèvement post-mortem.
Ce que recherchent les médecins, ce sont des cerveaux "de patients atteints de ces maladies", mais aussi de sujets sains, "afin de pouvoir les comparer", explique au Huffington Post la coordinatrice de la banque des cerveaux, une organisation créée en 2006 par des associations de patients.
Pour remédier à la pénurie, l'Académie de médecine formule trois recommandations : donner systématiquement au médecin traitant le nom de la personne de confiance qui prendra la décision après la mort du patient, l'élargissement du don d'organe en vue d'une greffe au don de cerveau pour aider la recherche et développer des "centres de ressources biologiques" pour conserver et exploiter ces dons.
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