Pourra-t-on bientôt dépister le cancer du poumon grâce à l'haleine du patient ? C'est ce que prétend une étude présentée à la réunion annuelle de la société américaine d’oncologie clinique (ASCO).
"Cela pourrait totalement révolutionner le dépistage et le diagnostic du cancer du poumon. Ici la perspective est le développement d’un approche non-invasive, de faible coût, et facile pour la détection précoce et la différenciation du cancer du poumon", assure le Pr Fred Hirsch, de l'école de médecine de l’Université du Colorado, principal auteur de l'étude, cité par Pourquoi docteur dimanche.
Comment ça marche ? Selon l'étude, le patient devra gonfler un ballon fixé à une sonde de nanoparticule d'or extrêmement sensible. Les particules récoltés par le capteur permettront alors d’analyser les composés organiques volatils expirés par le patient.
"En plus d'utiliser les niveaux de composés organiques volatils (COV) pour diagnostiquer le cancer du poumon, nous pourrions éventuellement mesurer certains changement dans les niveaux de COV des patients à travers le temps pour surveiller la façon dont ils répondent à des traitements spécifiques", s'enthousiasme également le chercheur.