C'est un second coup d'arrêt porté à la grève des médecins. Après la levée du préavis de grève des urgentistes la semaine dernière, les cliniques ont finalement renoncé mardi à faire grève à partir du 5 janvier.
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"Les discussions ont levé nos plus vives inquiétudes". La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), qui avait appelé à cette grève illimitée, explique avoir renoncé à ce mouvement de contestation "au vu d'avancées dans les discussions menées avec le ministère de la Santé sur le volet hospitalier du projet de loi santé". "Les discussions denses que nous avons menées depuis un mois et demi ont été constructives et permettent de lever nos plus vives inquiétudes", a déclaré Lamine Gharbi, président de la FHP.
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Les revendications. La FHP, qui regroupe quelque 1.000 cliniques et hôpitaux privés, était opposée notamment à la redéfinition contenue dans le projet de loi santé de la notion de service public hospitalier (SPH).
Tel qu'écrit jusqu'alors, le texte ne permet plus aux établissements d'assurer à la carte l'une ou la totalité des 14 missions de service public aujourd'hui établies (dont les urgences et la formation) mais devront en assurer l'ensemble. Le tout au tarif fixé par la Sécurité sociale, c'est-à-dire sans dépassement d'honoraires. Les cliniques craignaient donc d'être exclues de ces missions, la grande majorité de leurs médecins pratiquant des dépassements. On ne connait pas encore les avancées obtenues par la FHP.