stéthoscope téléphone médecin 1:30
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Maximilien Carlier, édité par Pauline Rouquette , modifié à
Le CHU de Lille recrute une quinzaine de personnes pour l'ouverture d'un tout nouveau service avec des opérateurs de soins non programmés. Ceux-ci seront chargés de prendre en charge des appels téléphoniques concernant des renseignements médicaux afin de désengorger les urgences. À terme, ce projet devrait être déployé partout en France.
REPORTAGE

Un nouveau service d'accès au soin va bientôt ouvrir ses portes au CHU de Lille : un service avec des opérateurs de soins non programmés, qui travailleront sur une plateforme téléphonique à côté du Samu. Ces opérateurs vont gérer les appels, prendre des rendez-vous si nécessaire, ou encore donner les coordonnées d'une pharmacie. C'est en quelque sorte un deuxième rideau après la prise en charge médicale. Europe 1 a assisté aux premiers recrutements.

"Ici, ils auront toujours la bonne réponse"

"Vous avez bien conscience des conditions d'exercice ? Univers clos, sur un plateau, en open space...", énumère la responsable des ressources humaines du CHU de Lille à un candidat. Au total, 15 opérateurs de soins non programmés vont être embauchés. "On recherche des personnes qui vont avoir des capacités d'empathie, une disponibilité jour, nuit, week-end, une maîtrise des outils bureautique, et une capacité à gérer le stress des appels avec une intensité importante", précise Marie Lepers, manager à Pôle Emploi.

Tout se passera au centre de régulation du Samu. Comme l'explique le patron des urgences du CHU de Lille, Patrick Goldstein, quand vous composez le 15, il n'y a pas que des urgences. "Il y a des gens qui n'ont pas accès à internet, en difficulté, des personnes âgées. Ici, ils auront toujours la bonne réponse."

Un projet amené à se déployer dans toute la France

C'est là tout l'intérêt de ces opérateurs : orienter et aider, transmettre les coordonnées d'une pharmacie de garde, ou encore prendre rendez-vous chez un médecin. "Les renseignements médicaux, ici, c'est la moitié des appels", explique Patrick Goldstein, qui ajoute que chaque année, au Samu, 250.000 dossiers concernent des renseignements médicaux".

L'objectif de ce nouveau service est de désengorger les urgences. Un projet pilote qui est amené à se déployer partout en France.