Bronchiolite : huit nouvelles régions de France touchées par l'épidémie

Bronchiolite
En une semaine, près d'un millier de bébés ont été hospitalisés. © MYCHELE DANIAU / AFP
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avec AFP
L'épidémie de bronchiolite, infection respiratoire qui touche principalement les bébés, se propage rapidement dans l'Hexagone. Mercredi 19 octobre, les autorités sanitaires ont annoncé que huit nouvelles régions étaient touchées. En une semaine, près d'un millier d'enfants de moins de deux ans ont été hospitalisés.

Alerte rouge dans l'Hexagone. L'épidémie de bronchiolite, maladie respiratoire qui touche les bébés et les conduit parfois à l'hôpital, s'est désormais étendue à presque toute la France métropolitaine. Les derniers jours ont été marqués par "un passage en phase épidémique dans huit nouvelles régions", résume Santé publique France dans un bilan hebdomadaire.

L'Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, le Centre-Val de Loire, le Grand Est, la Normandie, les Pays de la Loire et la Guyane sont concernés. Ce sont donc maintenant presque toutes les régions de métropole qui sont touchées, à part PACA, déjà en phase pré-épidémique, et la Corse, pour l'heure épargnée. En Outre-mer, seule la Guyane est touchée par l'épidémie, mais Mayotte, la Guadeloupe et la Martinique sont en phase pré-épidémique. Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante.

 

Près d'un millier d'enfants hospitalisés en une semaine

Même si elle est angoissante pour les jeunes parents, elle est la plupart du temps bénigne. Dans certains cas, elle peut nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation. Au total, 2.959 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite dans la semaine du 10 au 16 octobre, un bond de presque moitié par rapport à la semaine précédente. Près d'un millier ont finalement été hospitalisés.

Le nombre d'hospitalisations est ainsi plus élevé que ce qui est habituellement observé début octobre, confirmant le scénario d'une épidémie plus précoce pour la deuxième année d'affilée. Santé publique France avait prévenu, vendredi 14 octobre, qu'il fallait s'attendre à un "impact sur les services de pédiatrie". Un discours relayé sur le terrain par nombre de soignants.