La sensibilisation au cancer du sein ce poursuit en ce mois d'Octobre rose. Et contrairement à une idée parfois véhiculée, le risque de contracter cette maladie n'est pas réservé aux femmes ayant des antécédents familiaux. Grâce à l'étude "My Pebs", plusieurs femmes ont ainsi découvert qu'elles détenaient des facteurs de risque. Dans la famille de Sandrine, 53 ans, aucun cancer du sein à signaler et pourtant son profil et ses examens génétiques montrent une importante probabilité de développer une tumeur.
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"Quand on allaite pas assez, c'est un facteur de risque. On peut voir des petits seins de visu avec une grosse glande mammaire qui est un facteur de risque. Après, il y a eu un brin d'ADN qui a été identifié comme étant à risque. Aujourd'hui, le fait d'être en surveillance tous les ans, effectivement, ça me rassure", développe la quinquagénaire.
Un cancer décelé grâce à ce système
Comme elle, en France, près de 9.000 femmes de 40 à 70 ans participent à l'étude "My Pebs". Toujours inconnus pour l'heure, les résultats s'annoncent prometteurs. "On a pu identifier des femmes, qui sont dans la catégorie 'risque un peu élevé', sont dans la tranche 40-50 ans et n'auraient pas dû avoir de mammographies du tout. L'idée, c'est de diminuer les cancers du sein de stade 2 et plus on sait que plus la tumeur sera petite, meilleure est le pronostic", indique Corinne Balleyguier, cheffe du service d'imagerie à l'Institut Gustave Roussy et coordinatrice de l'étude.
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Grâce à ce projet, un cancer a été décelé chez une femme de 48 ans, la semaine passée. Avec le système actuel, elle aurait dû attendre deux ans avant de faire sa première mammographie. L’étude "My Pebs" est toujours ouverte et 36 départements en France participent à l’opération. Il suffit de se rendre sur le site "My Pebs.eu".