Que ce soit du collagène, du zinc, du magnésium ou de la vitamine C, près de 27 % des Français ont recours à des compléments alimentaires quotidiennement. Selon une étude menée par le laboratoire NaturAvignon, ce sont même 60 % qui assurent avoir recours à ce type de compléments, aussi bien sous forme de gélule, de sirop ou de poudre. Mais le problème, c'est que l'enquête montre aussi que seulement 3 % des Français ont conscience de ce qu'ils avalent.
>> LIRE AUSSI - Pénuries de médicaments : feu vert de l'Assemblée pour fixer des stocks planchers dans la loi
Des effets indésirables possibles
"Je pense qu'on ne se renseigne pas beaucoup et à partir du moment où il y a écrit que ça augmente l'énergie, on paye et on prend", confie ainsi Laure, grande consommatrice de compléments. Pourtant, ces produits vendus en libre accès peuvent avoir des conséquences sur la santé, comme l'explique Fanny Huret, chargée de mission Nutrivigilance à l'Anses (Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale).
"Toujours en parler avant d'en consommer, donc soit à son pharmacien, soit à son médecin traitant", assure-t-elle. "D'autant plus si le consommateur a des maladies chroniques. On peut quand même observer des effets indésirables qui nécessitent une hospitalisation et qui peut menacer le pronostic vital des consommateurs." À noter que Fanny Huret a aussi rappelé qu'aucun complément alimentaire ne se substitue à une alimentation variée et équilibrée.