Dimanche, une petite fille de 8 ans a été testée positive au covid-19. Elle est aujourd'hui en bonne santé, ne présentant que des symptômes bénins. Elle aurait été contaminée au contact de son grand père, lui-même porteur du virus. Dès dimanche soir, les parents de l’école ont été informés de la situation et la classe de CE2 de cette élève a été fermée. Une petite trentaine d’enfants sont invités à rester chez eux jusqu’au 17 mars. Pour les autres, le programme reste quasi-inchangé.
La décision de ne fermer qu'une seule classe ne fait pas l'unanimité. "Si on ferme une classe, on ferme l’école", s'alarme Sophie Lenoir, présidente de l’Apep, une association de parents d’élèves, dans ce groupe scolaire. "Il n’y a pas de demi-mesure. Le 15e arrondissement est un petit village, on se côtoie tous. C’est paradoxal de réserver le traitement à une classe."
Une journée presque normale
De son côté, Sidonie, mère d'un élève de CM1, est moins inquiète : "Ce matin je lui ai expliqué, je lui ai demandé s’il voulait quand même y aller, s’il était serein." Jules affiche bien la sérénité décrite par sa mère et parle d'une journée presque normale : "La directrice nous a dit [qu’une élève] avait le coronavirus, que l’on devait bien se laver les mains et qu’une classe était absente pendant une semaine."
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Pour tous les parents ou enfants qui auraient été en contact rapproché avec cette élève, et qui présenteraient des symptômes, un dispositif de dépistage spécifique a été mis en place à l’hôpital Necker.