La quatrième dose va-t-elle bientôt être généralisée en France ? Les autorités scientifiques scientifiques étudient cette hypothèse pour les personnes âgées et les personnes fragiles. Pour l'instant, seules les personnes sévèrement immunodéprimées sont aujourd'hui concernées par une quatrième dose.
Cela représente entre 250.000 et 300.000 malades : des personnes transplantées, des patients dialysés, ou encore des malades sous traitement immunosuppresseur. Leur système immunitaire très fragile ne permet pas de conserver les anticorps produits par la vaccination. Pour booster l'immunité, les autorités préconisent d'effectuer la seconde dose de rappel trois mois après la dernière injection.
Pour le reste de la population, "une quatrième dose n'est pas envisagée pour l'instant", confiait Alain Fischer hier. Le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale estime qu'il n'y pas d'éléments qui incitent à une dose supplémentaire aujourd'hui.
En Israël, 600.000 personnes ont déjà reçu leur quatrième dose
Israël a un peu plus de recul. En effet, les plus de 60 ans et les soignants sont éligibles à une quatrième dose depuis trois semaines. 600.000 Israéliens ont déjà reçu ce deuxième rappel. Et les premières données sont concluantes explique Cyrille Cohen, immunologue à Tel-Aviv. "On se rend compte qu'il y a deux fois moins de risques d'être infecté avec le Covid-19 sous Omicron et trois fois moins de risques de développer une forme grave". Face à ces résultats, le comité israélien de lutte contre l'épidémie recommande une quatrième dose pour tous les adultes. Le ministère de la Santé doit se prononcer dans les prochains jours.