Covid : baisse générale des tarifs pour les tests de dépistage

Un tarif dégressif pour les PCR avait déjà été instauré en décembre (Illustration). © AFP
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Europe 1 avec AFP

Les prix des tests PCR et antigéniques payés par l'Assurance maladie directement aux laboratoires de biologie médicale baissent à partir de ce mardi. Cette réduction de 15% à 30% du tarif a été actée par deux arrêtés publiés au Journal officiel, qui justifient ces mesures par "les nouvelles techniques diagnostiques disponibles".

Les tarifs des tests PCR et antigéniques, payés par l'Assurance maladie directement aux laboratoires de biologie médicale et aux professionnels de santé libéraux, diminuent de 15% à 30% à compter de ce mardi, selon deux arrêtés publiés au Journal officiel. Les tests de dépistage du Covid-19 restent pris en charge à 100% par la Sécu, sans avance de frais pour les patients, mais le prix payé aux soignants est une nouvelle fois passé au rabot.

 

Après l'instauration d'un tarif dégressif pour les PCR en décembre, les montants sont encore revus à la baisse, jusqu'à 30% pour un résultat rendu en moins de 12 heures, qui passe à 33,75 euros (auxquels s'ajoute toujours le "forfait pré-analytique" de 5,40 euros), selon un premier arrêté paru dimanche. "Des négociations ont permis une baisse moins drastique que voulue par les tutelles, mais elle n'en reste pas moins significative", a réagi le Syndicat des biologistes sur son site internet.

"De nouvelles techniques diagnostiques disponibles"

"Nous continuons à ajuster les tarifs", avait indiqué la semaine dernière le directeur de l'Assurance maladie, Thomas Fatôme, lors d'une conférence de presse, rappelant que la France "continue à tester beaucoup", avec "des résultats rapides" et "un accès gratuit".

 

 

Les prix des tests antigéniques pratiqués par les infirmières, sages-femmes et kinés sont également réduits de 19% à 28% en fonction du lieu de prélèvement (cabinet, domicile, dépistage collectif), selon un deuxième arrêté paru mardi. Même chose pour les dentistes (-26%) et, dans une moindre mesure, pour les médecins (-15%).

Dans les deux cas (PCR et antigéniques), les textes officiels justifient ces mesures par "les nouvelles techniques diagnostiques disponibles".