Le principe est simple : un petit boîtier scanne pendant quelques secondes un produit frais, un fruit ou un légume. Puis il donne au consommateur les informations dont il a besoin, en fonction de son profil. Moyennant entre 250 et 400 euros, selon le type de scanner, ces machines innovantes seront disponibles au début de l'été.
Teneur en gluten. "Ce qui va changer, c'est l'accès aux informations nutritionnelles, que ce soit les glucides, protides, lipides, calories…", explique Rémi Bonnasse, de l'entreprise Dietsensor. D'autres scanners permettront de connaître les valeurs allergènes - en gluten, par exemple - et devraient permettre aux consommateurs de gagner du temps.
Mieux gérer les maladies chroniques. Les capteurs effectuant un comptage facile des valeurs nutritionnelles pourront également permettre de "mieux gérer une maladie chronique, comme le diabète", poursuit Rémi Bonnasse. "Ça peut aussi intéresser monsieur tout le monde, simplement parce qu'il fait attention à sa santé."
Bientôt des scanners de pesticides. Ces boîtiers sont amenés à devenir encore plus performants : plusieurs entreprises travaillent actuellement sur des scanners capables d'analyser des plats préparés, comme des pizzas et des gâteaux, et même de détecter la présence ou non de pesticides. Selon les spécialistes, ces scanners pourraient, à moyen terme, être intégrés à une puce, à l'intérieur des téléphones portables. Les premiers essais devraient avoir lieu d'ici trois ans.