Gare à l'automédication ! Avec "Enceinte, les médicaments, c’est pas n’importe comment !", l’objectif de l’Agence nationale de sécurité du médicament est que toutes les femmes enceintes, ou qui souhaitent l’être, identifient vraiment le risque. Car les médicaments peuvent perturber le bon développement du fœtus, même s’ils sont vendus sans prescription, précise Céline Mounier, directrice de la surveillance à l'ANSM. "Avec l'ibuprofène par exemple, à partir du sixième mois de grossesse, les risques sont extrêmement importants. Que ce soit un médicament à usage courant ou un médicament prescrit, les règles sont les mêmes. Surtout, il ne faut pas prendre de médicaments sans en parler avant avec son professionnel de santé", affirme-t-elle.
Compter sur les professionnels de santé
Un message qui vaut dès le premier trimestre de grossesse. Si à ce moment-là, on hésite souvent à en parler à son entourage ou au travail, il ne faut pas tergiverser avec les professionnels de santé. Notamment parce que les dix premières semaines sont cruciales : les organes du bébé commencent à se former, il y a donc des risques importants de malformations. Ces risques valent aussi pour les traitements qui ont une image plus naturelle. Attention aux huiles essentielles de sauge ou de menthe poivrée : elles sont toxiques pour le cerveau des fœtus.
Ces risques valent aussi pour les traitements qui ont une image plus naturelle. Attention aux huiles essentielles de sauge ou de menthe poivrée : elles sont toxiques pour le cerveau des fœtus.
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