Au moins 230 cas d'hépatite aiguë sévère d'origine toujours inconnue chez des enfants malades en particulier en Europe, ont été recensés indique l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). S'il n'y a pas de signal alarmant en France, la surveillance s'organise. L'objectif ? Permettre de faire un signalement en cas de doute.
Informer les autorités s'il y a un lien avec un adénovirus
Face à un cas d'hépatite infantile chez un patient de moins de 18 ans, les médecins devront effectuer plusieurs vérifications avant de soumettre un signalement. Après l'analyse des symptômes et des possibles causes de la maladie via un bilan, s'il y a un lien avec un adénovirus, alors il faut en informer les autorités.
Deux cas français détectés
Particularité de ce virus : il s'attache aux cellules grâce à des sortes d'épines pour contaminer l'organisme. Un peu comme le Covid-19. C'est ce pathogène que l'on soupçonne de provoquer la maladie. Si le médecin n'arrive pas à identifier la cause de l'hépatite, alors c'est aussi un cas possible qu'il faut faire remonter aux autorités. Les prélèvements sanguins faits devront être conservés au frais avant d'être envoyés pour des analyses complémentaires. A ce jour, deux cas français ont été détectés.
Des investigations sont en cours pour tenter de déterminer la cause de cette hépatite aiguë.