Hépatite : Santé Publique émet des recommandations pour remédier à un faible dépistage

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Yasmina Kattou, édité par Loane Nader // crédit photo : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP , modifié à

En amont de la journée mondiale contre l'hépatite qui aura lieu vendredi prochain, Santé Publique publie un rapport ce lundi matin et pointe du doigt les lacunes dans le dépistage de l'hépatite C en particulier. Dans le cadre de l'objectif de l'OMS d'élimination de l'hépatite d'ici à 2030, l'institution émet des recommandations pour améliorer le dépistage.

Comme le dévoile Santé Publique France dans un rapport publié ce lundi matin, en amont de la journée mondiale contre l'hépatite qui aura lieu vendredi, son dépistage n'est pas assez efficace en France. L'hépatite C, cette maladie qui provoque une inflammation du foi, serait la plus concernée parmi tous les hépadnavirus. Dans le cadre de l'objectif de l'OMS d'élimination de l'hépatite d'ici à 2030, l'agence nationale de santé émet alors des recommandations pour améliorer le dépistage. 

Il faudrait tout d'abord mieux cibler les personnes à dépister. Aujourd'hui, le dépistage des hépatites B et C concerne majoritairement des femmes de 18 à 39 ans. Pourtant, les principaux patients infectés par L'hépatite B sont souvent des hommes de plus de 30 ans. Quant à l'hépatite C, elle concerne plutôt des hommes âgés de 40 à 59 ans, il serait donc plus judicieux de tester les hommes de plus de 40 ans. 

Un test systématique dès 40 ans

Par ailleurs, la majorité des dépistages sont réalisés par des médecins généralistes, pourtant ils sont nombreux à ignorer les facteurs de risques. Ainsi, il est recommandé d'améliorer les connaissances des médecins généralistes sur les potentiels risques de contamination comme l'usage de drogue via des seringues, ou les transfusions sanguines réalisées avant 1992. 

Enfin, l'instauration d'un test systématique pour toute personne de plus de 40 ans pourrait permettre d'améliorer le dépistage des personnes les plus touchées par la maladie.