Se rendre aux urgences de l'hôpital le plus proche est souvent un réflexe en cas de chute, d'accident ou encore de problèmes de santé devant être traités sans attendre. Pourtant le Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) du Ministère de la Santé révèle, dans un rapport publié mercredi, que 10% des patients sont hospitalisés dans le mauvais service après un passage aux urgences.
Plus compliqué pour un patient âgé et dans les points d'accueil de forte affluence. Dans 80% des cas, le patient est hospitalisé dans le service contacté en premier. Mais dans les points d'accueil d'affluence, il faut appeler plusieurs services dans 24% des cas pour trouver une place. En règle générale, elles sont plus faciles à trouver dans les services de chirurgie que dans les services de médecine générale des hôpitaux publics. Les hôpitaux privés trouvent systématiquement des places pour leurs patients, explique l'étude.
Des patients envoyés ailleurs. 13% des personnes hospitalisées le sont dans un service par défaut qui ne correspond pas à leur pathologie surtout lorsqu'il s'agit d'un service d'urgence engorgé et qu'il a fallu appeler plusieurs services. Ces patients dirigés vers le mauvais service sont plus souvent âgés. Cela n'arrive pratiquement pas pour les très jeunes enfants. Lorsqu'aucune place n'est pas trouvée dans l'établissement où le patient s'est présenté, il est possible de les transférer. C'est le cas de 12% des patients cités par l'étude. Et dans ce cas, ils sont plutôt dirigés vers des cliniques privées.