Jean Castex laisse entrevoir des nouveaux "investissements importants" pour les hôpitaux

"Si des réformes doivent être engagées, elles le seront", a expliqué Jean Castex à propos du système de santé. © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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avec AFP

Lors d'une interview à "Ouest-France", à la veille d'une visite en Bretagne, samedi, Jean Castex a indiqué que "des investissements importants seront annoncés dans les prochaines semaines" en faveur des hôpitaux. Par ailleurs, pas moins de 13 milliards d'euros de la dette hospitalière vont être repris.

Jean Castex a promis que des "investissements importants" seraient "annoncés dans les prochaines semaines" pour les hôpitaux, en plus du Ségur de la Santé, dans une interview à Ouest-France publiée vendredi. "Des investissements importants seront aussi annoncés dans les prochaines semaines, sans parler de la reprise d'un tiers de la dette hospitalière", a déclaré le Premier ministre au quotidien régional, à la veille d'une visite en Bretagne. Interrogé par l'AFP, Matignon n'a fourni aucun détail sur ces investissements.

Dans le contexte de crise sanitaire, l'exécutif s'était déjà porté au chevet du système hospitalier l'été dernier avec le Ségur de la Santé, qui a abouti à une enveloppe de 8,2 milliards d'euros de revalorisation salariale ainsi que 15.000 embauches. À cela s'ajoute la reprise de la dette hospitalière à hauteur de 13 milliards d'euros. Louant la solidité du "système français", Jean Castex a toutefois appelé à "rester pragmatique et tirer les leçons d'une crise" : "Si des réformes doivent être engagées, elles le seront", a-t-il ajouté.

Matignon et le Scrabble

Jean Castex doit se rendre samedi en Bretagne : d'abord près de Brest pour l'inauguration du siège de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) ; puis dans une entreprise près de Rennes, afin de faire la promotion du dispositif gouvernemental d'aide à l'embauche des jeunes. "Dès que je peux partir dans les territoires, je suis le plus heureux des hommes", a témoigné Jean Castex.

Interrogé sur l'exigence du poste de Premier ministre, Jean Castex a estimé qu'elle était comparable "au Scrabble", à savoir que "les mois comptent triple". "Ce que je peux vous dire, c'est que l'ennui ne me guette pas. Il n'y a rien de plus galvanisant que d'avoir l'honneur de servir son pays quand il est dans la tourmente", a-t-il poursuivi.