Le mois de janvier sans alcool, ou "Dry January", est un phénomène qui prend de l'ampleur chaque année. En 2021, 11% des Français voulaient y participer. Et le début d'année 2022 est propice à prendre de bonnes résolutions. Europe 1 est allée à la rencontre de Frédéric, qui s'est mis au défi pour la deuxième année consécutive.
Identifier les moments de la consommation
"Le fait de réduire la consommation d'alcool sur un mois, ça m'a permis d'identifier les moments dans la semaine, ou dans le jour, où il y a une espèce de tradition de consommer de l'alcool là où on n'a pas nécessairement besoin. Il y a toujours des remarques. Pas plus tard que ce midi, on m'a dit : 'Ah oui, tu commences dès aujourd'hui ?' Ben oui, je commence dès aujourd'hui", lance-t-il, confiant.
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Voir l'alcool comme "une drogue"
Pour ce consommateur, il est important d'entamer une réflexion sur sa consommation d'alcool qu'il décrit comme "une drogue". "L'alcool sert à plein de choses absolument inutiles : régler des tensions professionnelles, essayer de mettre du festif de manière un peu artificielle." Contrairement au mois sans tabac en novembre, le mois sans alcool n'est pas une campagne soutenue par l'État, au grand dam des associations.