Les médecins ont débuté samedi un mouvement de grève pour demander le retrait du projet de loi santé, fermant leur cabinet, mais l'ampleur de la mobilisation était difficilement mesurable, selon leurs syndicats.
La prise en charge des patients devrait être assurée. La quasi-totalité des organisations de médecins libéraux ont appelé à la fermeture des cabinets de samedi à mardi mais la prise en charge des patients devrait être assurée, via des réquisitions de médecins.
Une manifestation ce samedi après-midi. Parallèlement à la grève, des manifestations sont prévues au cours des prochains jours. En région parisienne, une trentaine de voitures sont attendues samedi midi pour une opération escargot à partir de Cergy, a indiqué le président de la Chambre syndicale et la coordination des médecins du Val-d'Oise, Serge Larcher. Le cortège doit rejoindre dans l'après-midi l'hôpital Cochin, à Paris, où doit avoir lieu une réunion entre les syndicats et les Collectifs pour l'organisation et la défense du territoire de santé (COTDS) qui rassemblent des médecins libéraux, "la plupart non syndiqués".
Nouveau "coup de semonce" pour la loi santé. Le ministère de la Santé a indiqué à l'AFP "avoir pris, en lien avec les Agences régionales de santé (ARS), les dispositions nécessaires pour que la continuité des soins soit assurée et pour que chaque patient puisse être pris en charge dans de bonnes conditions sur l'ensemble du territoire". Ce nouveau "coup de semonce" contre Marisol Touraine et son projet de loi santé a été lancé par le Syndicat des médecins libéraux (SML), la Fédération des médecins de France (FMF) et le Bloc (chirurgiens).