Les pays de l'OMS prolongent les négociations sur un accord de prévention des pandémies

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Les négociations sur un accord de prévention et de lutte contre les pandémies sont prolongées au maximum pour un an. L'Assemblée mondiale de la santé, réuni depuis une semaine à Genève, "a pris des engagements concrets pour achever les négociations sur un accord mondial sur les pandémies dans un délai d'un an, au plus tard", a souligné l'OMS.

Les négociations sur un accord de prévention et de lutte contre les pandémies sont prolongées au maximum pour un an, afin de surmonter les différends et sauvegarder les acquis, ont décidé les pays membres de l'OMS samedi à Genève. Ils ont également adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI) -un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique - pour y introduire la notion d'"urgence pandémique" et "plus de solidarité et d'équité", selon un communiqué de l'OMS.

L'Assemblée mondiale de la santé, l'organe suprême de décision de l'OMS réuni depuis une semaine à Genève, "a pris des engagements concrets pour achever les négociations sur un accord mondial sur les pandémies dans un délai d'un an, au plus tard", a souligné l'OMS. "Les décisions historiques prises aujourd'hui démontrent la volonté commune des Etats membres de protéger leurs propres populations, ainsi que celles du monde entier, du risque partagé d'urgences de santé publique et de futures pandémies", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS.

 

Le fantôme du Covid-19 encore présent 

En décembre 2021, choqués par les ravages causés par le Covid-19 - qui a fait des millions de morts, endommagé les économies et paralysé les systèmes de santé - les pays membres de l'OMS avaient demandé la rédaction d'un accord contraignant sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies. Ils ont poursuivi leurs efforts tout au long de l'AMS pour arriver à trouver une issue qui convienne à tous et ne pas perdre les acquis durement gagné pendant deux ans de négociations.

Dans les pays en développement, les souvenirs restent vif de pays riches amassant les doses de vaccin contre le Covid-19 au fur et à mesure qu'elles étaient disponibles pour protéger au plus vite leur propre population. Les autres auront dû faire preuve de patience avant d'avoir accès au précieux sérums et insistent maintenant sur le fait que l'accord sera équitable ou ne sera pas. Et la question de son financement reste posée.