La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, l'a promis : l'ancien Levothyrox sera de nouveau disponible d'ici la fin du mois de septembre. Le laboratoire Merck s'est lancé dans une course contre la montre pour trouver des médicaments en Italie ou en Allemagne, sans créer localement des ruptures de stock. Un come back qui sera toutefois de courte durée, de quelques mois tout au plus, le temps de trouver une solution de remplacement à long terme.
Convaincre les laboratoires. Une tâche qui revient à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). L'agence négocie actuellement avec des dizaines de laboratoires européens qui fabriquent des comprimés à base de levothyroxine. Objectif : les convaincre d'exporter leur marque dans l'Hexagone, puis, dans un second temps, faire une demande officielle de mise sur le marché français.
Bientôt des alternatives. Les autorités françaises espèrent ainsi proposer dès le mois prochain aux trois millions de patients de nouvelles solutions. Un Levothyrox nouvelle formule, un nouveau médicament de marque et un générique.