Le moi(s) sans tabac s'est achevé le 30 novembre. Et le bilan est mitigé pour cette opération, lancée par le gouvernement, et devant inciter les fumeurs à arrêter la cigarette grâce à un élan collectif. 180.000 fumeurs ont participé à ce challenge selon le site de l'initiative sur les 16 millions de fumeurs que compte la France.
Cinq fois plus chance. Car arrêter un mois est un bon moyen d'arrêter tout court. "On a cinq fois plus de chance d'arrêter définitivement de fumer après un mois sans tabac", assure le médecin Gérald Kierzek, lundi dans Questions de santé, sur Europe 1. "Mais le taux de rechute au bout d'un an est de 40 à 70 %".
Diminuer la dépendance. Pour arrêter le tabac, définitivement, le médecin précise qu'il faut limiter la dépendance à la nicotine. "Pour y arriver, les substituts, les gommes, les patchs et certains médicaments sans ordonnance aussi peuvent aider", précise-t-il. "Tout comme la cigarette électronique qui va permettre de se défaire plus facilement de la nicotine".
Se déconditionner. Ces envies de cigarettes sont également déclenchées par le contexte." La fin d'un repas, par exemple, est une situation à risque. Avec le café, on a envie de reprendre la cigarette. Il faut se déconditionner", pointe le docteur. "Il existe plusieurs thérapies, comme la thérapie cognitivo-comportementale, l'hypnose, l'acupuncture".
Les lunettes 3D. Aussi, les nouvelles technologies peuvent également aider à se défaire de cette habitude. "On va vous mettre dans une ambiance virtuelle avec des lunettes 3D et vous allez devoir résister", précise Gérald Kierzek qui conseille également de s'aider d'applications téléchargeables sur son téléphone portable : comme "smoke watchers", "pour continuer le défi collectif".