La mort de Julie, une adolescente de 16 ans, a suscité une vive émotion. Son décès, qui en fait la plus jeune victime du coronavirus depuis le début de l’épidémie en France, pose également des questions. Par deux fois, l’adolescente a été testée négative, avant qu’un troisième ne s’avère positif. Mais entre temps, la maladie avait gagné trop de terrain, et la jeune fille succombera peu après.
"C’est un test qui n’est pas fiable à 100 %, comme tous les tests. Il pourrait se tromper dans 30 % des cas, c’est-à-dire qu’il dit que vous n’avez pas la maladie alors que vous l’avez", a expliqué le docteur Jimmy Mohamed, vendredi sur Europe 1.
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"Malheureusement, ça n’a pas un très grand impact"
Le docteur Jimmy Mohamed assure que, même si ce test s’était révélé positif plus tôt, il n’aurait pas forcément évité la mort de l’adolescente. "Malheureusement, et c’est terrible ce que je vais dire, ça n’a pas un très grand impact puisqu’on n’a pas de traitement spécifique de la maladie", assure-t-il.
"On vous fait le test, s’il est négatif vous rentrez chez vous, si vous êtes positif vous rentrez aussi chez vous mais avec des mesures de précautions parce que vous êtes contagieux. En matière de traitement on ne va pas vous donner un antibiotique ou un antiviral, on va simplement vous surveiller."
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"Ce test n’est pas le meilleur, mais c’est le seul qu’on ait"
Les équipes médicales peuvent cependant se tourner vers d’autres méthodes pour diagnostiquer le coronavirus. "D’autres éléments pourraient orienter vers un diagnostic de coronavirus. On sait que le scanner pulmonaire est plus performant que le test lorsqu’il est réalisé. Quand des équipes ont un doute, si le test est négatif ou s’il n’est pas accessible, ils font un scanner qui permet de poser le diagnostic plus facilement", précise Jimmy Mohamed.
"On sait que ce test n’est pas le meilleur, mais c’est le seul qu’on ait pour le moment. On espère que les sérologies par la suite vont nous aider un petit peu plus", a conclu le médecin.