La vaccination va devenir obligatoire pour les personnels hospitaliers. 3:32
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Antoine Terrel , modifié à
L'obligation vaccinale contre le Covid-19 des personnels hospitaliers doit entrer en vigueur à partir du 15 septembre. Sur Europe 1, Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France, estime que cette mesure est "une bonne chose", et se montre confiant quant à son respect par les soignants. 
INTERVIEW

La date butoir se rapproche. A partir de mercredi, l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les personnels hospitaliers entrera en vigueur. Dès lors, tous les salariés des hôpitaux et des Ehpad pourront être suspendus, sans rémunération, s'ils n'ont pas reçu au moins une dose. Mais si beaucoup de soignants réticents ont fini par se résigner, d'autres restent encore dubitatifs, ou sont remontés contre cette contrainte au coeur des mobilisations hebdomadaires qui ont débuté cet été. Invité samedi d'Europe 1, Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France, se montre toutefois optimiste quant à la bonne application de cette mesure sur le terrain. 

"C'est quelque chose de positif"

La vaccination obligatoire pour les personnels hospitaliers, "c'est maintenant la loi, et donc c'est une règle qu'il faut mettre en œuvre", indique-t-il, rappelant d'ailleurs que les personnels soignants ont déjà "une couverture vaccinale qui va au-delà de celle des Français". 

Pour lui, "l'obligation vaccinale est une bonne chose" pour éviter notamment les contaminations à l'hôpital. D'ailleurs, ajoute-t-il, "on aurait voulu qu'elle s'applique tout de suite dès le début de la campagne vaccinale, début 2020". De toute façon, dit-il encore, "c'est quelque chose de positif et on y arrivera". 

"Les services concernés se réorganiseront"

Reste qu'actuellement, 300.000 soignants sont toujours non-vaccinés, selon les chiffres du ministère de la Santé. "Tous les jours, les chiffres remontent. On verra quel est le chiffre dans quelques jours", répond Frédéric Valletoux, qui prévient qu'évidemment, sur un million de personnes qui travaillent à l'hôpital, "on n'aura pas un million de personnes vaccinées mercredi". 

"Il y aura toujours, de manière résiduelle ou marginal, des gens qui ne seront pas vaccinés", dit-il encore, mais "on gérera". Et de conclure ": Ces gens-là seront suspendus et les services concernés se réorganiseront pour faire face".