J-1 avant la cérémonie d’ouverture. Les athlètes et les spectateurs des Jeux olympiques sont prêts, mais aussi… le Samu. Risque canicule mais aussi attentat, les services de la région Ile-de-France sont particulièrement mobilisés.
Installé dans son fauteuil, double écran et oreillettes, Philippe Ailleres, médecin régulateur, a reçu son premier appel en lien avec les Jeux olympiques . "Quelqu'un de la sécurité des JO a fait un malaise, sans gravité apparente, mais on a effectivement été amené à l'évacuer sur l'hôpital", décrit-il. En lien direct avec cette salle de régulation, les équipes sont prêtes et mobilisées à 120%, explique le professeur Frédéric Admet, chef de service du Samu de Paris.
Prêts pour différents scénarios
"On a rajouté 20% de plus d'effectifs par rapport à une situation normale. On s'attend si vous voulez en gros à 150 passages aux urgences en plus sur l'Ile-de-France par jour. Mais les risques, c'est aussi les coups de chaleur liés à une canicule. Cela peut être malheureusement un attentat. Et pour ces cas, on a dispatché du matériel de catastrophe un peu partout dans Paris pour arriver le plus vite possible dans le lieu où se passerait un événement sanitaire exceptionnel", détaille le chef de service.
Autres scénarios auxquels les services sont préparés : l’effondrement d’une tribune, un mouvement de foule, ou une attaque informatique sur les hôpitaux parisiens.