53 foyers au total. Onze cas supplémentaires de grippe aviaire ont été recensés entre jeudi et dimanche dans des départements déjà touchés par le virus : à Doazit (Landes), à Averon Bergelle, à Ayzieu et à Saint-Michel (Gers), à Crouseilles, à Vialer, à Charre, à Navailles-Angus, Cosledaà-Lube-Boast et Escoubes (Pyrénées-Atlantiques), et à Ossun (Hautes-Pyrénées), ce qui porte le nombre total de foyers touchés à 53, a annoncé le ministère de l'Agriculture lundi après-midi. Depuis la confirmation d'un cas de grippe aviaire en Dordogne fin novembre, le premier en France depuis 2007, on dénombre à ce jour 19 foyers dans les Landes, 12 en Dordogne, 10 dans les Pyrénées-Atlantiques, 9 dans le Gers, 2 dans les Hautes-Pyrénées et 1 en Haute-Vienne.
Assainir les zones de production. Le ministère de l'Agriculture a imposé vendredi de nouvelles mesures visant à "assainir les zones de production de volailles" dans une "zone de restriction" englobant toute l'Aquitaine, les départements voisins du Gers, des Hautes-Pyrénées et de la Haute-Vienne, ainsi que quelques communes du Lot et de Charente. Dans ce périmètre, des "mesures de biosécurité" doivent dorénavant être appliquées pour l'élevage, le transport et l'abattage des volailles.
Pas de dangerosité pour l'homme. La grippe aviaire est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse, affectant les oiseaux chez lesquels elle peut provoquer, dans sa forme hautement pathogène, des atteintes importantes pouvant aboutir rapidement à la mort. Elle peut être introduite dans un élevage par l'intermédiaire des véhicules, du matériel, des personnes, des fientes, des résidus d'élevage et d'oiseaux malades sauvages ou domestiques. Le caractère hautement pathogène d'une souche pour les volailles n'implique toutefois pas de dangerosité pour les humains.