Le premier échelon du Plan national canicule (PNC), le dispositif annuel de "veille saisonnière", sera activé vendredi et le restera jusqu'au 15 septembre, a indiqué jeudi le ministère de la Santé dans un communiqué.
Des périodes de chaleur plus longues et plus fortes. "Les périodes de chaleur vont augmenter en durée et en intensité dans les années qui viennent" et la surveillance du territoire s'organise "pour repérer à la fois les chaleurs prolongées" et les épisodes de "canicule" et "mobiliser tous les acteurs" dans la prévention et l'accompagnement des populations, a précisé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lors d'un point presse, à l'issue d'une réunion avec les acteurs du PNC.
Mis en place chaque année depuis les 19.490 morts de l'été 2003, le plan comporte quatre niveaux de gravité : la simple "veille saisonnière" (niveau 1), l'"avertissement chaleur" (niveau 2), "l'alerte canicule" (niveau 3) et la "mobilisation maximale" (niveau 4). "Le système de surveillance est de plus en plus robuste, il permet d'être en anticipation", s'est réjouie Agnès Buzyn.
Un ensemble d'acteurs mobilisés. L'organisation, interministérielle, repose "sur des actions de terrain où nous avons besoin des collectivités locales", qui tiennent notamment des registres recensant les personnes isolées et fragiles, "des associations", mais aussi "des fédérations hospitalières, des fédérations d'aide à la personne à domicile", des "médecins de ville" ou encore des "services d'urgence" mobilisés pour "faire remonter l'information au plus tôt", a-t-elle détaillé. "Nous travaillons aussi sur la gestion des lits d'aval, avec les Agences régionales de santé (ARS) qui anticipent les besoins", a précisé la ministre.