Les courts de Roland Garos vont-ils être désertés en mai prochain ? C'est en tout cas la menace que fait planer le coronavirus sur la compétition sportive, qui rassemble chaque année des centaines de milliers de spectateurs et qui se tiendra dans moins de deux mois. "Nous ne nous situons pas dans une perspective d'annulation ou de report", estime pour l'heure Jean-François Vilotte, le n°2 de la Fédération française de Tennis, interrogé par Europe 1.
"Par contre nous étudions différents scénarios d'organisation pour être des organisateurs responsables et tenir compte des contraintes du moment et pour trouver les solutions qui permettront de contenir le mieux possible toute contamination du virus au moment de l’organisation", poursuit-il.
Il ne s'agit pas d'une enceinte confinée
De quels scénarios s'agit-il ? Ils "vont de la gestion des flux d'entrée dans les stades, pour qu'ils soient plus faciles d'éviter les abcès de fixation. Nous travaillons aussi sur des scénarios de distribution d'un certain nombre de kits de prévention. Nous travaillons également à la localisation des spectateurs pour, le cas échéant et avec les autorités publiques, annuler les billets de spectateurs qui proviendraient de zones à risque. Et on travaille aussi sur des hypothèses de jauge", énumère Jean-François Vilotte, selon qui il serait possible d'organiser Roland Garros car il ne s'agit pas d'une enceinte confinée.