Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, la "conférence des parties prenantes" sur la santé débutera en septembre et donnera lieu à des décisions au "début de l'année prochaine", a précisé mercredi le ministre de la Santé, François Braun. Initialement prévue dès juillet, la "grande conférence" sur l'accès aux soins s'étendra finalement "de début septembre jusqu'à décembre", a indiqué François Braun sur Franceinfo, annonçant des décisions "pour le début de l'année prochaine".
Concertation entre soignants, élus et patients
Vantant "une nouvelle modalité de travail", il a souligné qu'outre l'État, "qui assurera son rôle dans cette concertation", trois autres catégories d'acteurs seront "systématiquement associées aux travaux" : les soignants, les élus "qui vont devoir aussi prendre leurs responsabilités" et "les soignés, dont il faut qu'on entende ce qu'ils ont à nous dire" - à cette fin, une plateforme pour recueillir les contributions citoyennes "va voir le jour tout début septembre". Pour l'heure, le ministre multiplie les rencontres avec "les organisations syndicales, de médecins, de paramédicaux, les fédérations (hospitalières)" afin de "construire les principaux thèmes de cette concertation".
Interrogé sur une éventuelle contrainte à l'installation des médecins libéraux dans les déserts médicaux, il a assuré qu'il n'y aurait "aucun tabou sur le sujet", tout en affirmant qu'"il n'y a pas de solution miracle". "On sait qu'il y a des solutions qui sont opérationnelles et d'autres qui ne le sont pas, elles seront toutes sur la table (et) je prendrai les décisions qui s'imposent", a-t-il ajouté. Le tout en coordination avec le "conseil national de la refondation" annoncé par le chef de l'État, qui débutera également en septembre et sera "le chapeau" dans lequel "la conférence des parties prenantes va s'intégrer", a précisé François Braun.