Il aura bientôt 37 ans. Un âge qui fera de lui le plus jeune Européen à s'envoler dans l'espace. En novembre 2016, Thomas Pesquet, astronaute français, partira en mission sur la Station spatiale internationale. Une mission qu'il a détaillée au micro d'Europe 1 jeudi.
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"Je suis tombé dedans quand j'étais petit". Comme Obélix, Thomas Pesquet, est passionné d'astronomie depuis tout petit : "je suis tombé dedans quand j'étais petit". Alors qu'aucune personne de sa famille n'est passionnée par l'espace, lui rêve de navettes spatiales. "C'était ma passion à moi", a-t-il confié à Thomas Sotto.
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Une sélection drastique. Plus de 8.300 candidats se sont présentés pour participer à cette mission. Seuls six ont été retenus. "J'ai fait tout mon possible pour que ça marche mais il y a tellement de monde et d'épreuves que l'on ne part pas gagnant dans ce genre de sélection", a-t-il expliqué.
Une préparation intense. Le jeune Français suit, avec ses cinq autres camarades, une préparation intense pour cette mission. "On s’entraîne par exemple aux scaphandres pour les sorties dans l'espace en utilisant la grande piscine de la Nasa", a-t-il raconté. Le sport à haute dose est aussi au programme : "on fait beaucoup de sport car on va perdre de la masse musculaire et de la masse osseuse. Six mois dans l'espace, c'est six mois à s'en remettre".
L'astronaute participe aussi à des stages de survie "si le retour (sur la Terre) ne passe pas très bien" : "les secours peuvent mettre deux/trois jours à nous retrouver dans le pire des cas. Il faut être capable de se débrouiller avec les moyens du bord".
Là-bas. Une fois sur place, Thomas Pesquet explique qu'ils vont utiliser les "propriétés de l'apesanteur pour accéder à des résultats que l'on ne peut pas avoir sur Terre". "C'est une étape de plus sur la route de l'exploration spatiale", a-t-il ajouté.
Pourra-t-il se reposer de temps en temps une fois dans la station ? "Le centre de contrôle nous empêche de trop travailler", a-t-il expliqué. "On a le dimanche pour faire ses activités un peu personnelles, regarder la Terre, appeler sa famille. On peut même tweeter depuis la station spatiale", a-t-il révélé.
Des appréhensions ? Interrogé sur une éventuelle peur de quitter la Terre pour passer six mois dans l'espace, Thomas Pesquet a tout simplement répondu : "c'est beaucoup de fun pour moi, je n'y vais pas à reculons".
>> Ecoutez Thomas Pesquet au micro d'Europe 1 :
Thomas Pesquet : "on peut même tweeter depuis...par Europe1fr