Dioxyde de carbone, azote, faibles concentrations de dioxyde de soufre ; la planète Vénus, deuxième en partant du Soleil, n’est pas une terre très accueillante. Plus connue sous le nom d’’étoile du berger, cette planète qu’on observe facilement à l’œil nu dans le ciel, n’a pas fait l’objet de beaucoup d’observation rapprochée.
L'exploration de cette planète à l'aide de sondes spatiales a commencé dès les années soixante. En 1962, la Nasa effectue le premier survol avec Mariner 2. On découvre alors une planète particulièrement hostile avec des vents violents et des nuages en sa surface.
Puis les Russes jouent un rôle fondamental en lançant le programme Venera. Ces sondes permettront de dévoiler la structure de l'atmosphère et certaines caractéristiques du sol vénusien. Puis dans les années quatre-vingt, la Nasa lance la sonde Magellan qui réalise la première carte détaillée de la surface de Vénus. C’est à ce moment-là qu’on découvre que la planète est recouverte d’une épaisse couche de nuages en forme de « Y », qui circulent à grande vitesse.
Ce phénomène, resté inexpliqué pendant des décennies, a enfin une explication. Deux chercheurs portugais, Pedro Machado et David Luz, de l'Instituto de Astrofisica e Ciências do Espaço ont réussi à reconstituer l'évolution temporelle de ces nuages. Il s'agit, selon eux, d'une onde à échelle planétaire. Un phénomène qui était complètement inconnu jusqu'ici.
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