Des panneaux solaires. 2:00
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Pour Alain Cirou, il n'est pas possible de "compter (uniquement) sur le soleil quand on ne vit pas au plein milieu du désert".
INTERVIEW

Solar Impulse est attendu à Séville jeudi matin. L'avion solaire qui est parti de New-York lundi aura volé près de 70 heures pour traverser l'Atlantique. A cette occasion, Alain Cirou, consultant scientifique d'Europe 1 et directeur de la rédaction du magazine Ciel et Espace était l'invité d'Europe 1 vous répond jeudi. Il est revenu sur l'avenir du solaire au-delà de l'épopée de Solar Impulse.

Une énergie "d'appoint". L’énergie solaire "va être une énergie d’appoint pendant très longtemps, mais au bout du compte, quand on regarde l'avenir de l'homme, elle sera la seule énergie disponible gratuitement en permanence", explique Alain Cirou. Cette énergie est "hors de prix pour l'instant et c'est normal, mais (le prix) a déjà été divisé par quatre en l'espace de dix ans et c'est cela qui est important", avance le consultant scientifique d'Europe 1. Pour autant, il n'est pas possible de "compter (uniquement) sur le soleil quand on ne vit pas au plein milieu du désert" et "il faut donc utiliser les énergies disponibles et faire un ensemble".

"Il n'y a pas de solution unique". Pour le spécialiste des sciences, les politiques croient "de plus en plus", dans le solaire. "Aujourd’hui, l'utopie, ce ne sont plus les gens qui croient dans le solaire, ce sont ceux qui croient que ça ne va pas changer", poursuit-il. "Nous sommes dans un monde où l'on va devoir se 'décarboner' et il faut trouver des solutions. Il n'y a pas une solution unique, mais il y en a qui doivent être travaillées", dont évidemment le solaire.