Le trou de la couche d'ozone, repéré au-dessus de l'Antarctique en 1988, a été exceptionnellement réduit en 2017, annonce la Nasa dans un communiqué sur ses mesures annuelles de l'étendue de ce trou. Il n'a fait qu'environ 19 millions de mètres carrés soit deux fois et demie la surface des États-Unis.
Un vortex de chaleur. "Le trou de la couche d'ozone de l'Antarctique a été exceptionnellement faible cette année", s'est réjoui Paul A. Newman, le scientifique en chef pour les Sciences de la terre de la Nasa. "C'est ce que nous nous attendions à voir étant données les conditions météorologique dans la stratosphère antarctique."
Car cette situation est due à un à vortex instable et plus chaud. Cela a contribué à minimiser la formation des nuages stratosphériques polaires, qui sont la première étape vers la destruction de l'ozone.
Une réduction régulière. En 2016, le même phénomène avait permis à ce trou de réduire pour atteindre la surface de 25 millions de mètres carrés, soit cinq millions de moins que l'année précédente. La superficie moyenne de ce trou, depuis 1991, a été d'environ 26 millions de mètres carrés.