Plusieurs horloges atomiques de certains des 18 satellites européens Galileo sont "en panne" mais "cela n'affecte pas pour le moment" le système de navigation, a annoncé mercredi l'Agence spatiale européenne (ESA).
Des éléments "très importants". "C'est une question sensible" car les horloges atomiques sont des éléments "très importants" pour le bon fonctionnement du système de navigation par satellites, concurrent du GPS américain, qui a lancé ses premiers services en décembre, a souligné le directeur général de l'ESA Jan Woerner lors d'une conférence de presse à Paris. C'est pourquoi chaque satellite Galileo emporte avec lui quatre horloges atomiques de deux types (des "masers à hydrogène passif" et des horloges atomiques au rubidium). Ce type d'horloge permet une très grande précision. Pour qu'un satellite fonctionne, il faut qu'au moins une de ses quatre horloges atomiques soit en bon état de marche.
Des causes à établir. Actuellement 9 horloges sur 72 sont en panne (6 masers à hydrogène passif, 3 horloges atomiques au rubidium), a précisé Jan Woerner. "A ce jour, grâce à cette redondance d'horloges, aucun des satellites de la constellation n'est hors d'état de fonctionner", a indiqué Jan Woerner. "Nous recherchons les causes" de ces pannes, a-t-il dit. L'ESA ne sait pas encore si elle va retarder le lancement des prochains satellites Galileo du fait de ce problème.