Une fusée russe Proton a décollé lundi matin avec ExoMars 2016 à son bord. Cette mission russo-européenne est destinée à rechercher de potentielles preuves d'activités biologiques sur la planète rouge.
A 10h31, comme prévu. Le lanceur Proton transportant une sonde capable de détecter des gaz à l'état de trace, baptisée TGO (Trace Gaz Orbiter), et un atterrisseur test nommé Schiaparelli, a décollé à 09h31, heure locale (10h31 en France) des steppes du Kazakhstan.
Liftoff of @ESA_ExoMars on a Proton-M rocket from Baikonur at 09:31 GMT #exomarspic.twitter.com/ggqaSjIJZ5
— ESA (@esa) 14 mars 2016
Prendre la bonne direction. Le premier allumage de l'étage du lanceur, qui comprend en son sein TGO, a été confirmé une vingtaine de minutes après le décollage. Il lui faut s'allumer encore deux fois dans la journée afin de placer la sonde sur la bonne trajectoire. On ne saura que lundi soir, vers 22h30, si le lanceur Proton a bien rempli cette mission.
Un voyage de sept mois. Fruit d'un travail de plusieurs années de l'Agence spatiale européenne, la sonde TGO, qui transporte Schiaparelli, elle, débute un voyage de sept mois. Elle n'arrivera sur Mars que le 19 octobre prochain afin de se placer en orbite. Elle larguera aussi le robot à la surface de la planète rouge. L'objectif de cette mission est de confirmer la présence de méthane, un gaz normalement d'origine biologique.
Le robot, lui, est un prétexte pour l'ESA qui veut surtout s'exercer à bien atterrir. Une fois au sol, il ne travaillera qu'une poignée d'heures.
#ExoMars TGO se mettra alors en orbite autour de Mars, tandis que Schiaparelli se posera à sa surface https://t.co/iQsqZEBtkQ
— CNES (@CNES) 14 mars 2016