Le cosmonaute français Thomas Pesquet a atterri à 16h10, dans les plaines du Kazakhstan. Et sur Terre, il rencontrera peut-être bientôt les jeunes pouces, fascinées par son aventure, qui pourrait bien créer des vocations dans les années à venir.
"C'est un rêve". A la cité de l'Espace, à Toulouse, une grande partie de l'exposition "Astronaute" est consacrée à la vie dans la station spatiale internationale (ISS). Les plus jeunes, sur place, connaissent tous le nom de Thomas Pesquet. Antoine, neuf ans, en parle avec des étoiles dans les yeux : "J'ai vu le lancement de Thomas Pesquet, ses expériences. Je me suis dit que c'était super et que j'aimerais bien être astronaute, aller sur Mars". Hippolyte a lui onze ans. Il a suivi depuis six mois les exploits du Français, chez lui mais aussi à l'école, en rêvant de l'imiter un jour. "Ca a été le déclic. J'ai commencé à regarder des magazines, ses entraînements, la centrifugeuse. Dans ma chambre, il y a plein de posters, des navettes en maquette, c'est une de mes passions. C'est un rêve en fait", confie le cosmonaute en herbe.
EN DIRECT - Thomas Pesquet de retour : suivez l’atterrissage sur Terre de l'astronaute français vendredi 2 juin
Des jeunes décomplexés. Marie, son enseignante, estime que Thomas Pesquet est un exemple pour la jeune génération et un excellent vulgarisateur du monde scientifique. "Le fait qu'il soit capable de leur parler si facilement, de manière si compréhensible, je pense que cela a décomplexé beaucoup d'élèves et que cela leur a permis de s'engager dans les sciences et les mathématiques", juge la professeure. Vendredi, ils seront nombreux à venir à la cité de l'Espace qui ouvrira ses portes gratuitement pour permettre à tous d'assister au retour du Soyouz.