"La dimension que l'on perçoit et que l'on s'accorde à considérer comme le réel, est peut-être très réduite". Les esprits, on y croit ou pas, mais pour Stéphane Allix, fondateur de l'Inrees (Institut de Recherches sur les Expériences Extraordinaires), le bénéfice du doute doit profiter à la recherche sur le sujet. "Grâce aux progrès de la science, je pense qu'on peut s'y intéresser de manière plus rationnelle", a-t-il assuré dans "Il n'y en a pas deux comme elle" jeudi.
"S'intéresser de manière constructive sur ces phénomènes". Le fondateur de l'Inrees préfère d'ailleurs parler de "forces intelligentes" car "quand on parle d'esprit, on pense tout de suite à fantôme et esprit des morts", a-t-il constaté. Présence, sensation ou même apparition, pour Stéphane Allix, les phénomènes sont nombreux et leur étude peut se faire sans plonger dans la fantaisie. "On peut réaliser des études statistiques dessus et toute cette approche très sérieuse - en physique, psychiatrie, médecine - rassure les gens et permet de s'intéresser de manière très constructive sur ces phénomènes bizarres", a indiqué le fondateur de l'Inrees. En France, tout comme outre-Atlantique où 45% des Américains croient aux fantômes, un Français sur deux pense que les esprits et les fantômes existent.