Dans la nuit du dimanche au lundi, le séisme meurtrier qui a touché la Syrie et la Turquie a atteint 7,8 de magnitude l'échelle de Richter, qui permet d'évaluer l'intensité des tremblements de terre. Selon le dernier bilan disponible, on dénombre plus de 4.300 victimes de la catastrophe naturelle, mais le bilan reste provisoire alors que les recherches de survivants continuent.
Le séisme survenu dans la nuit du dimanche au lundi en Turquie et en Syrie fait trembler le monde, tant le nombre de victimes et la vue des décombres sont effroyables. Et pour cause, le tremblement de terre était très violent, 7,8 de magnitude sur l'échelle de Richter. Une seconde secousse très forte a eu lieu à une centaine de kilomètres du premier avec 7,5 de magnitude. Pour comprendre ces chiffres, il faut savoir ce qu'est l'échelle de Richter.
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Le séisme de 1960 au Chili, le plus fort jamais enregistré
L'échelle de Richter permet donc de calculer la magnitude, c'est-à-dire, l'énergie dégagée lors d'un tremblement de terre. Sa théorisation remonte à 1935, lorsque Charles Richter un sismologue américain, établit une équation logarithmique pour évaluer l'amplitude des ondes des séismes qui touchent la Californie du sud. Plus l'amplitude des ondes est grande, plus la magnitude est élevée. Il faut donc comprendre qu'un point de magnitude en plus correspond à une énergie dégagée 10 fois plus importante.
Le séisme le plus fort jamais enregistré est celui qui a frappé le Chili en 1960 : il était d'une de magnitude 9,5. C'est pour cette raison que l'on entend parler des 9 degrés de l'échelle de Richter car avant elle, c'est l'échelle de Mercalli qui permettait de mesurer l'intensité d'un séisme en fonction du ressenti pour l'homme, et des dégâts observés à la surface.