Le fossile avait été découvert en 2004 en Grande-Bretagne. Il a ensuite été étudié pendant de nombreuses années par David Normal, de l'Université de Cambridge et Martin Brasier, de l'Université d'Oxford, rapporte Sciences et avenir. C'est à travers une publication en hommage à Martin Brasier, décédé en 2014, que la découverte est détaillée. Le bout de cerveau fossilisé, le premier échantillon du genre, appartiendrait probablement à un iguanodon, une espèce herbivore qui vivait il y a environ 133 millions d'années.
La mort du dinosaure, déterminante dans la conservation du fossile. Il serait extrêmement rare de découvrir des fossiles de tissus mous aussi bien conservés, complète Sciences et avenir. Habituellement, les structures cellulaires résistent mal à la fossilisation. "Les chances de préserver le tissu cérébral sont incroyablement petites, donc la découverte de ce spécimen est étonnante", détaille un chercheur de l'équipe de Cambridge. Selon les scientifiques, la mort du dinosaure aurait été déterminante dans la conservation du tissu cérébral.
Reachers believe it is the brain of an 130 million-year-old Iguanodon. https://t.co/e35guXo55J
— HuffPost Australia (@HuffPostAU) 30 octobre 2016
Similitudes avec les cerveaux des oiseaux et crocodiles. Le corps de l'iguanodon serait tombé dans un marais acide et peu oxygéné permettant la minéralisation des tissus avant qu'ils ne soient décomposés. Les paléontologues ont ainsi pu identifier des fragments de méninges et membranes. L'étude de la structure du cerveau montre des similitudes avec les cerveaux des oiseaux et crocodiles, "descendants modernes des dinosaures".