Gérald Darmanin s'est félicité lundi que les nuits du 13 et 14 juillet, théâtre traditionnellement de violences urbaines, se soient "bien passées", avec "beaucoup moins de violences et de voitures brûlées". "Il y a eu plus d'interpellations en amont, ce qui a permis d'éviter les tirs de mortiers (d'artifice, ndlr) que nous connaissions" les années précédentes, a ajouté, sur franceinfo, le ministre de l'Intérieur.*
Le nombre de véhicules brûlés en baisse de 30% par rapport à 2022
Quelque 130.000 policiers et gendarmes, dont 11.000 à Paris qui accueillait également l'arrivée de la flamme olympique, avaient été mobilisés ce week-end en France pour assurer la sécurité autour de la fête nationale. Les forces de l'ordre ont procédé à "417 interpellations, soit près de +90% par rapport à l'année dernière (224 en 2023)", a indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur.
Un total de "571 véhicules" ont été incendiés, soit "une baisse de 3% par rapport à 2023 (588) et de 30% par rapport à 2022 (749)", a-t-on ajouté de même source.