Les traditionnels rassemblements du 1er-Mai seront cette année dans un contexte sensible. Alors que le pays est en pleine contestation contre la réforme des retraites, des débordements sont à craindre partout en France. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé au micro d'Europe 1 une "mobilisation historique" du ministère avec 12.000 policiers et gendarmes déployés sur le territoire, dont 5.000 à Paris. L'objectif du gouvernement sera de "protéger les manifestants et interpeller les fauteurs de troubles."
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"Ce n'est pas nouveau"
Malgré le contexte actuel, les possibles débordements sont loin d'être exceptionnels d'après le ministre de l'Intérieur. "Cette mobilisation du 1er-Mai a toujours fait naître beaucoup de manifestations. Ce n'est pas nouveau, parfois avec des violences." Pourtant, le gouvernement reste particulièrement vigilant face aux manifestants radicaux prévus notamment dans la capitale, à Nantes et à Rennes. Il s'agira d'une "mobilisation historique du ministère de l'Intérieur, des policiers et des gendarmes", pour que les rassemblements puissent se dérouler sans accrochages. "On va faire attention", précise-t-il.
Laisser les Français s'exprimer
Quatre unités de forces mobiles seront notamment mobilisés à Nantes et à Rennes. Le but étant de permettre aux manifestants de célébrer la fête du travail dans les "meilleurs conditions" possibles tout en interpellant les plus dangereux. Gérald Darmanin insiste sur l'importance de pouvoir manifester librement aux côtés des syndicats ce 1er-Mai. Le ministère de l'Intérieur possèdent "tous les moyens" nécessaires "pour que les manifestations se passent le mieux possible" d'après le ministre.